|
|
Présentation
de la force Basque
Soka Tira (Le tir à la corde)

 |
Son histoire remonte à
l'Antiquité. C'est à la fin du XIXéme siècle
que le tir à la corde connaît son apogée. Entre
1900 et 1920, durant 5 olympiades, ce jeu est même une discipline
olympique. Internationalement, il existe 2 aires de tir à la
corde: sur tapis et sur herbe. Le tir à la corde est un des
rares sports collectifs basques. Deux équipes de huit hommes
s'affrontent. Chaque équipe est pesée préalablement
pour que les deux équipent aient le même poids et que
le tir soit donc équitable. Il existe plusieurs catégories:
560 Kg, 600 Kg, 640 Kg, ... Le vainqueur est l'équipe qui réussit
à tracter l'équipe adverse à 4,00m de la ligne
de départ. il y a deux manches avec changement de côté.
Ce jeu a beaucoup progressé sur le plan technique.
|
Lasto Altxari
(le levé de paille)

 |
Ce jeu symbolise le travail
effectué par les basques pour entreposer la paille. Le ballot
de paille était hissé depuis la charrette jusqu'au grenier,
à l'aide d'une corde. Les leveurs de paille hissent les ballots
de paille de 45 Kg, de forme parallélépipédique,
jusqu'à une hauteur de 7m, le plus grand nombre de fois dans
le temps imparti. Le levé n'est accepté que lorsque le
nud du ballot touche la poulie et qu'à l'issue de la descente,
le ballot touche le sol. |
Lasto Botatze
(le lancé du ballot de paille)

 |
Ce jeu consiste à
faire passer par dessus une barre horizontale, une botte de foin. Cette
dernière pèse de 12 à 13 Kg et doit être
saisie à l'aide d'une fourche. Pour chaque hauteur, les concurrents
bénéficient de trois tentatives. Le vainqueur est celui
qui atteint la hauteur la plus élevée sans faire chuter
la barre horizontale. L'origine de ce jeu vient du fait que les paysans
qui entreposaient les ballots de foin dans les greniers devaient les
lancer à l'aide d'une fourche pour pouvoir atteindre le plancher
du grenier, souvent situé à une hauteur relativement importante. |
Zakulariak (La course
au sac)

 |
Pour chaque équipe,
un joueur doit parcourir une certaine distance avec un sac de maïs
de 80 Kg sur le dos. C'est alors une course individuelle. Il existe
également une course d'équipe, avec trois équipés
qui se relaieront. Le but est de réaliser le parcours désigné
le plus rapidement possible. Ce jeu tire son origine d'un travail communautaire
entre jeunes. Il fallait décharger la charrette et ensuite monter
les sacs au grenier. |
Orga joko
(Le jeu de la charrette)

 |
Ce sport retrace un incident
assez fréquent: l'enlisement d'une charrette. L'animal ne pouvant
pas toujours effectuer la manuvre de dégagement, c'est
donc l'homme qui doit désembourber la charrette avec un levier,
en la soulevant pour faire pivoter. Ce jeu a gardé ce principe.
Un homme fort doit soulever sur ses avant-bras une charrette agricole
et la faire pivoter sur le timon, seule partie de la charrette en contact
avec le sol. L'homme choisit le sens de rotation qui lui convient le
mieux. Il va à son rythme et n'arrêtera que lorsque le
poids de la charrette (350 Kg) deviendra insupportable ou dés
qu'une roue touchera le sol. |
Ontzieramatea
(Bidons de lait)

 |
Comme pendant longtemps,
les fermes basques étaient inaccessibles aux camions collectant
le lait, les paysans devaient alors porter la production de leurs vaches
dans de grands pichets de lait jusqu'au chemin routier. Voilà
donc l'origine du jeu pour lequel on utilise des pichets remplis de
sables et pesant chacun 41 Kg. Le sportif n'a pas de limites de temps
pour réaliser son exploit. Avec deux pichets à bout de
bras, il doit parcourir la plus grande distance possible, jusqu'a épuisement. |
Unkudia edo
ingude ( Le levé de l'enclume)

 |
Par tradition, les forgerons
avaient l'habitude de se déplacer avec leur enclume sur l'épaule.
De leurs rencontres naissaient presque toujours des défis afin
de déterminer qui était le plus fort. Pour le jeu, il
existe un appareillage spécifique constitue, au sol, d'un socle,
à l'arrière d'une tige métallique, au-dessus d'une
tôle réglable selon la taille du sportif, au-dessous de
laquelle il se place. Le sportif devra alors dans un temps limité,
lever le maximum de fois l'enclume pesant environ 18 Kg. Le levé
est déclaré bon lorsque l'enclume frappe alternativement
la tôle puis le socle. Une des premières difficultés
réside dans le mouvement successif de se redresser et de se baisser.
(torture au niveau des reins) |
Arpana (La scie
de long)

 |
Cette discipline nécessite
une scie de long à la denture impressionnante et une excellente
coordination entre les deux membres de l'équipe. C'est un défit
de résistance physique et de rapidité. Les concurrents
doivent couper des rondelles dans le tronc qui est fixé sur un
chevalet. Le nombre de rondelles demandées doit être obtenu
le plus rapidement possible. Généralement, le bois utilisé
est du hêtre. |
Harrijasotzaleak
(Le leveur de pierre)

 |
En utilisant sa force,
l'athlète doit hisser sur son épaule une pierre très
lourde. Le travail dans les carrières fut l'une des activités
qui généra une multitude d'occasion de défis. Les
pierres répondent à des normes et sont en granit. Apres
avoir soulevé la pierre, celle-ci doit reposer sur l'épaule
du leveur, puis, s'il s'agit d'une pierre ronde (généralement
de 100 Kg), il lui fera décrire des cercles autour de son cou,
sinon si elle est parallélépipédique, il la reposera
en inclinant le corps et l'épaule. |
AIZKORA (bûcheron)

 |
Ce jeu nous vient du Canada
et consiste à faire une coupe à la hâche sur un
tronc dréssé à la verticale. Il faut tout d'abord
grimper le plus haut possible grâce à des encoches faites
à la hâche et dans lesquelles s'engagent des planchettes.
A hauteur souhaitée et en équilibre sur une planchette,
une coupe est pratiquée afin de décapiter le sommet du
tronc. A ce jour, le recordman du monde, Jose Vicondoa, est un basque.
Ce record a été réalisé avec un tronc de
hauteur de 13,60 m. |
|
|